«Au pays du cèdre, y’a pas que des glands.»

«Ici radio Paris. Opération anti-allemande. Les radio-émetteurs qui permettaient à l’armée de coordonner ses opérations de guerre ont été piégés. Une centaine de milliers de morts et de blessés, dont plusieurs haut gradés. Des civils ont été touchés, dont plusieurs enfants. Les terroristes auteurs de cette opération ont été identifiés. Il s’agit d’une branche de l’armée clandestine française, appelée «résistance» par certains. Nous nous associons à la peine des familles, et affirmons notre soutien au peuple allemand.»

Tu avoueras, ô ma lectrice, que ce que je viens d’écrire est, avec nos yeux d’aujourd’hui et pour qui connaît un peu l’histoire, parfaitement idiot et hors de propos.
A la bonne heure.

Flash back. Extérieur nuit. A part quelques députés LFI finis à la pisse, (et, je le crois de plus en plus, commencés à peu près de la même manière), nul n’ignore que ce qui s’est passé le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël n’est pas un acte de résistance à une occupation fantasmée, mais tout simplement ce qu’on appelle un pogrome. 

Ce que l’on sait peut-être moins, c’est que, le lendemain, 8 octobre 2023, le Hezbollah a déclenché une attaque massive sur le nord d’Israël en profitant du désarroi causé par ce pogrome  pour ouvrir un deuxième front.

Rappelons également que, 40 ans auparavant, c’est le même Hezbollah qui a assassiné 58 parachutistes français, le 23 octobre 1983, dans l’attentat dit «du Drakkar», à Beyrouth.
Et profitons de ce rappel pour donner aujourd’hui une énorme claque sur le bec à monsieur le président de la République française qui, par trouille de heurter certaines susceptibilités, a déclaré être, je cite, «triste pour le Liban» suite à ce qui reste l’éradication d’un mouvement terroriste d’occupation.

Je suis personnellement à peu près certains que, loin d’être tristes comme Macron, un très gros pourcentage de libanais a sablé l’Arak, (oui, c’est comme le Champagne là-bas, en plus alcoolisé avec moins de bulles), et s’est bien fendu la pipe en imaginant les roubignoles des dignitaires du hamas transformées en steak tartare suite à l’explosion de leurs bipeurs, merci Tsahal.

Alors? Alors, ce que j’ai écrit dans mon premier paragraphe est très exactement la réaction de la communauté internationale face à cette opération de résistance de la démocratie souveraine qu’est Israël, n’en déplaise aux députés èlèfistes finis à la pisse sus-cités. 

Il faut rappeler aussi qu’Israël n’a aucune revendication sur le Liban, et que si les Libanais ce soir disaient : nous reconnaissons Israël, voulons la paix, le Hezbollah désarme, l’Iran est une puissance étrangère qui n’a rien à faire chez nous, alors il y aurait la paix. La paix, dès ce soir et même pas demain matin, entre Israël et le Liban. 

De la même manière, je pense, que si les otages étaient libérés, suscitant par la-même le dégagement dans les décors de Netanyahu, (qui, au passage, n’en a apparemment plus grand-chose à battre, de ces otages), on se débarrasserait du même coup de lui et du hamas.

Troisième effet positif: si, par la même, le conflit au proche-orient se trouve en grande partie résolu, toute l’extrême-gauche française, qui ne construit ses campagnes qu’à coup d’éjaculations avec la bite ou la chatte dans une main et le drapeau palestinien dans l’autre, s’auto-dissoudra dans le néant dont elle n’aurait jamais dû sortir.

Bon, je vais postuler au quai d’Orsay, moi, il paraît que ça recrute sec, ces derniers temps …
Ah, merde, trop tard!