Biche est un berrichon pure souche né en 1995 sous Chirac, dans la ville de Depardieu et Denisot. Il comprit donc très vite qu’aucun cadeau ne lui serait fait. Maigre carcasse, teint pâle, musclé comme un manche à balais, Biche est un jeune apprenti du dessin de presse reconnu par son père, et fils de sa mère.
Actuellement écolier aux Beaux-arts de Caen, berceau des « artistes », mais surtout des branleurs (tant intellectuels que manuels), il s’obstine dans l’apprentissage du coloriage, de l’écriture et de la sérigraphie, où viennent se poser les questions de la Mémoire et du seuil de l’image – démerdez-vous avec ça.
Amoureux du dessin de presse depuis le plus jeune âge, mais long à passer à l’action, il fallut attendre le 7 janvier avec une bonne claque dans la gueule et un bon coup de pied au cul pour qu’il se dise que c’était maintenant ou tout de suite. En mars 2015, il se voit lauréat étudiant du trophée Presse-Citron BNF remit par Coco de Charlie de Hebdo, marraine de l’édition.
Casanier et solitaire, l’animal vient à être recueillit par Anthony Casanova en novembre 2015, et porta allégeance au Coq des Bruyères.
Chasseur de colombes de la paix, il est dit dans la Bible qu’il dessine pour emmerder les cons.
Ne croyant pas en grand chose, Biche aime citer Léo Ferré pour dire que : « Pour tout bagage on a que sa gueule ».