A peine les prérogatives du couvre-feu dans la tête pour le week-end que l’attentat d’un islamo facho vient plomber l’avenir proche. Pour ce qui est du virus, la colère a disparu depuis longtemps (sauf pour certaines catégories sociales en survie) puisqu’on est dans la soumission mais pour le Tchétchène après la sidération et l’émotion profonde viennent d’autres sentiments. Et en particulier, la colère, la colère souvent mauvaise conseillère, je sais. La seule bonne nouvelle, c’est qu’un assassin de 18 ans n’a pas eu le temps de se reproduire; c’est déjà une portée de tarés en moins pour les prochaines années. Alors bien sûr, la colère de l’instant, ce sont des réactions épidermiques pour résister à la liberté d’expression bafouée.
Il faut, une nouvelle fois, éviter les amalgames, mais aussi les raccourcis. J’espère qu’on ne va pas voir se former des milices punitives franchouillardes attendre à la sortie des mosquées. Ou une grande opération de fabrication de masques avec la tête de leur prophète, l’affichage des caricatures de tous les lieux publics et à l’entrée de tous les établissements scolaires. Et si la colère s’emparait de tous les organes de presse au point de publier en 1ère page les caricatures de Charlie, (quotidiens et hebdomadaires), au point de submerger les chaînes de télé pour en faire apparaître dans un angle de l’écran. Je déraisonne.
La raison doit être de mise et l’action réelle, c’est le minimum qui est dû à M. Samuel Paty et à tous les enseignants qui vont reprendre le flambeau après les vacances de la Toussaint.
L’action, c’est quelque chose de réfléchi, et loin des camps opposés, avec d’un côté les gesticulations du Rassemblement National et du pathétique Ménard et de l’autre, des comportements irresponsables des islamo gauchos de l’hexagone. Il faudrait peut-être arrêter de «gronder» ou tirer les oreilles des réseaux sociaux… «ah c’est pas bien, attention vous êtes des hébergeurs… allez, on compte sur vous…» et ne pas aller au fond du problème, à savoir sortir de l’anonymat qui protège sous prétexte de l’atteinte aux libertés individuelles, argument qui permet aux cons, en se donnant bonne conscience, de ne pas avancer.
Dans le cas de l’assassinat du 16 octobre, les premières investigations font apparaitre un personnage (fiché S) qui s’est illustré depuis plus d’une dizaine d’années sur le terrain de l’obscurantisme, Abdelhakim Sefrioui. Ce Marocain a obtenu la nationalité française par son mariage et il apparait judicieux qu’une procédure de déchéance de nationalité française soit engagé afin qu’au bout du processus, il soit expulsé vers son pays d’origine.
La liste de ce genre d’individus commence à être fournie mais commençons par le début. Également que le père d’élève à l’origine de l’action contre le professeur puisse être inquiété et que les gens qui menacent, sur les réseaux sociaux ne vivent pas dans une impunité lâche. Le malheur des élèves vient trop souvent de l’absence d’éducation de leurs parents; dans la tradition française, il s’agit du père alcoolo en dehors des réalités, et aujourd’hui, une forme de religion aveugle les géniteurs qui oublient dans quels pays ils habitent. Les religions (une des principales causes de mortalité dans le monde depuis 2000 ans) qui ne vivent que grâce aux interdits et au socle des pauvres rassurent tous ceux qui ne savent pas que la pensée peut être individuelle. Si une charte de l’Education nationale pouvait rappeler les bases de l’école à l’entrée des établissements et qu’elle soit signée par les parents qui s’engageraient à les respecter, ce serait un bon point de départ.
En résumé, juste dire que la démocratie ne doit pas être l’élevage des nuisibles.
Apprendre la lucidité avant qu’il ne soit trop tard.
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