Comme le dit presque la chanson, «Aux Champs-Élysées, aux Champs-Elysées, au soleil, sous la pluie, à midi et les samedis, il y a tout c’que vous voulez, aux Champs Élysées». Force est d’admettre que l’oncle Joe avait raison, ces temps-ci, ça y défile sec, et on y trouve, en vrac: des gens biens, des gens de droite, des gens de gauche, et quelques cons, pas que sur les bords et même des deux côtés.
Et comme les cons, ça confond tout, c’est assez facile de les reconnaître: voyez, par exemple, le Con, c’est celui qui intime à un français juif de «rentrer chez lui», alors que (tenez-vous au pinceau, j’enlève l’échelle), chez lui, il y est déjà! Et en plus, le Con, il n’a même pas la prévenance d’indiquer au français juif le plus court chemin vers la Juiffisie, le Yiddishstan, ou l’établissement bancaire le plus proche! C’est vous dire si il est con, et malpoli, avec ça. Pour le coup, le Con, on a tout a fait le droit de lui hurler un bon vieux « Taisez-vous ! » en plein dans ses esgourdes. Et même deux fois si on veut. Ou alors, peut-être que le Con lui demandait juste de rentrer chez lui, à l’Académie Française?? Tout cela ne serait alors qu’un énorme malentendu ! Tout ceci ne serait donc qu’un anti-gériatrisme primaire! Enfin, en y pensant bien, que ça commence à sentir le moisi au pays du fromage n’a rien d’étonnant.
Hasard (ou coïncidence, le Con étant parfois complotiste à ses heures perdues), il se trouve que je me trouve présentement en Guyane, ce qui est plutôt pas mal pour faire passer mon courroux. Une bonne opportunité de me faire la belle et d’oublier les Champs. Aussi fébrile qu’un Georges Tron reniflant au loin une pointure 38 en passant devant une vitrine de La Halle aux Chaussures, j’ai rejoint ce joli coin de France, qui est aussi chez moi, chez nous, et où même, en cherchant bien, on doit aussi trouver des cons.
Ce joli coin de France où, il n’y a pas si longtemps, des gens se sont battus pour enfin recouvrer la pleine possession de leur condition de femmes et d’hommes à part entière, se débarrassant définitivement des boulets entravant leurs mouvements et leur liberté. Il serait temps qu’à 7 000 km de là, certains Gilets Jaunes tout à leur lutte, aussi légitime soit-elle, réussissent aussi et enfin à débarrasser leur mouvement de ses gros boulets.
Alors, samedi prochain, aux actes, citoyens, dégagez vos nazillons, et ensemble, marchons, marchons, qu’un air plus pur caresse nos nichons.
Par Myriam
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