Grâce au quotidien La Montagne daté du 9 décembre dernier, on apprend que Grégory Maynard, jeune Clermontois, en est réduit à être croque-mort le jour… et Père Noël pendant les fêtes.
Une occasion de se pencher sur le bien triste sort désormais réservé à ce barbu plus célèbre que le Père Fourras, plus hot que Landru, et à qui les enfants ne font plus de cadeaux.
C’est que le métier est devenu difficile.
Pensez donc, on se méfie des barbus aujourd’hui. Il se fait contrôler 10 fois par jour par les flics qui veulent savoir ce qu’il y a dans sa hotte, et encore, sans compter l’enfer quand il revient de tournée à Molenbeek.
Même le rapport avec les parents est devenu compliqué. Faire sauter un gamin sur ses genoux, c’est l’assurance d’une plainte et de finir en correctionnelle pour détournement de mineurs. Rien de tel pour se retrouver entre Fourniret et Barbarin sur la liste des personnes préférées des français, et précipiter sa fin avec le hashtag #balance ton porc noël.
Et puis allez débarquer de nuit dans un pavillon à Limoges, entre l’alarme Verisur qui se met à hurler et Papy Gâchette qui dort avec sa carabine à côté du lit…
Et ce n’est pas le pire !
Il rencontre désormais des problèmes avec certaines féministes. Il paraît que son activité est «genrée». Qu’il serait un odieux machiste patriarcal et que la mère noël, on ne la voit pas beaucoup. Alors que ce pauvre bougre se démène aux quatre coins de la planète pour qu’elle n’ait pas la charge mentale de livrer tous ces cadeaux.
Certains écolos ne lui facilitent pas non plus la tâche. Comme le maire de Bordeaux, qui a interdit les sapins de Noël, le réduisant au chômage technique. Et de lui chercher des noises sur son bilan carbone, et l’exploitation animale des rennes, et son manteau en vraie fourrure…
Sans compter qu’il est dans le viseur de l’Inspection du travail : « Et vos lutins, est-ce qu’ils sont bien déclarés? Comment ça, vous ne faites pas les 35h en Laponie? Et la journée fériée du 25 décembre, elle est bien payée double?»
Niveau popularité, on peut dire qu’il est passé de Santa Klaus à Klaus Barbie.
Aujourd’hui, la concurrence est rude. Et il n’y a plus de respect. Les livreurs d’Amazon le bousculent dans les escaliers pour passer devant lui en lui disant: «dégage, boomer!»
Et dire que comme un bleu, il a livré plein de drones l’année dernière, vu que c’était le cadeau le plus demandé. Et qui se sert des drones maintenant pour livrer des cadeaux? Amazon! Ce qui s’appelle se faire Bezos dans les grandes largeurs.
Dans ces conditions, comment continuer à pouvoir croire en lui-même?
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