L’année 2025 sera marquée par trois commémorations : les 10 ans des attentats de janvier 2015, les 50 ans de la légalisation de l’IVG, les 120 ans de la loi séparant les Eglises de l’Etat.
La laïcité justement, plus d’un siècle après sa mise en place, elle reste encore en travers du groin des bigots de toutes chapelles dont le pape qui, peu importe son nom et son matricule, n’a de cesse de chouiner qu’en France, l’Etat, ne cède pas aux pressions religieuses. Ainsi, chaque fois qu’il le peut, le vieux tonneau de pisse du Vatican plaide pour une « autre » laïcité.
Il aimerait une laïcité qui finisse par l’arranger. Un genre de truc où les règles absurdes des gens qui croient en Dieu seraient appliquées. Puis, petit à petit, nous finirions par interdire le blasphème, pour aboutir à une impossibilité de dire, écrire ou même penser que Dieu n’existe pas.
La laïcité, plus qu’un principe, est un trésor qui a permis, avec le temps, la possibilité de l’instauration du droit à l’IVG. Car en établissant un cadre où l’État ne doit pas demander la permission aux religieux, il est devenu possible de mettre en place des réformes sociales qui prennent en compte les libertés individuelles. Dans les pays sans laïcité, on y criminalise volontiers l’avortement. Par exemple, il a fallu attendre 2018 pour que les Irlandaises aient enfin un droit de regard sur leur utérus.
Notre laïcité nous protège en nous assurant que les décisions qui concernent la santé publique, comme l’IVG, soient prises sur la base de critères scientifiques et médicaux, et non selon les doctrines des marchands de Paradis qui considèrent que les femmes n’ont pas à disposer de leur corps.
Le pape, qui devant les caméras passe pour celui qui lave le cul des manchots, reste l’ordure qui n’a pas dit un mot pour sauver une femme condamnée à la prison à vie au Salvador après une fausse-couche ; celui qui laissa pratiquer une césarienne sur une fillette argentine de 11 ans violée par le mari de sa grand-mère ; celui qui justifia le massacre de l’équipe de Charlie Hebdo parce qu’un dessin ça va toujours un peu trop loin.
Le pape, qui reste le chef de l’un des derniers Etats où les femmes qui y vivent n’ont strictement aucun droit au point de servir d’esclave à toute la clique vaticane, ne se prive jamais d’attaquer notre laïcité. Quand le pape montre du doigt nos libertés qu’il aimerait supprimer, l’idiot pense qu’il veut juste mettre une crèche de Noël dans une mairie.
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