L’Indéprimeuse travaille dans une imprimerie où chaque production est inutile voire aberrante. On trouve un livre qui ne sert qu’à caler une table, un roman à offrir à son chat pour qu’il fasse ses griffes dessus ou un lot de cartes de visite vierges pour laisser carte blanche à ceux qui les reçoivent. Dans tous ses petits travaux l’Indpérimeuse s’amuse avec les codes du livre. Paradoxalement elle a choisi pour terrain de jeu son ordinateur, et, sur Internet, les réseaux sociaux. Elle qui fait des papiers toute la journée souhaite montrer par là que le numérique n’est pas un ennemi, le livre non plus, qu’ils ne sont pas opposables l’un à l’autre mais qu’ils sont bien de la même matière, de la même pâte.