Naqdimon Weil est né en 1937 à Tamanrasset-ouest. Abandonné à 11 mois par ses parents biologiques lors d’une visite ethnographique dans les Vosges, il est recueilli et élevé par un couple de ragondins musqués qui l’abriteront pendant toute la période de la guerre.
Découvert par un paysan lorrain alors qu’il résolvait la conjecture de Poincaré à l’aide de myrtilles et de crottin de bouquetin, il rejoint la Civilisation et est adopté par Léon Sartre, cousin du philosophe et castreur de poulpe. Son père adoptif lui enseignera toutes les ficelles de son rude métier, lui permettant d’acquérir un savoir-faire unique, qui le mènera à la fortune.
Appelé sous les drapeaux pendant la guerre d’Algérie, il devient grenadier-voltigeur dans la Marine fluviale et reçoit la médaille du combattant après avoir mis en fuite une escouade de castor acquis à la cause du FLN. C’est à cette occasion qu’il perdra l’œil droit, la main gauche et l’envie de castrer les poulpes. Il crée alors une collection de gants pour manchot, double sa fortune, épouse la cousine de Christine Boutin, ce qui fait de lui tout à la fois le cousin et le beau-frère de la femme politique et commence à boire.
Depuis, Naqdimon vend son temps de cerveau disponible et sa plume au plus offrant afin de se nourrir d’ortolans rissolés et de Coca Zéro™, il chante dans la chorale masculine des Raccourcis du Prépuce par atavisme et écrit dans Le Coq des Bruyères car il a le fond mauvais.