Il y a 4 ans, le 21 octobre 2020, nous pouvions lire, dans Charlie Hebdo, le récit de Simon Fieschi décrivant « sa longue traversée et son lent retour à la vie ». Un texte cru, sans fioriture, passionnant de vérité, bouleversant de sincérité. Simon Fieschi fut grièvement blessé lors de l’attentat du 7 janvier 2015 contre l’équipe de Charlie Hebdo. Il a été retrouvé mort ce jeudi 17 octobre dans une chambre d’hôtel à Paris. Ses amis et collègues de Charlie Hebdo et de l’association Dessinez Créez Liberté lui ont rendu hommage avec une douceur qu’on ne rencontre que dans la dignité.
Lorsqu’on apprend, dans les médias, le décès d’une star de la télévision dans son jacuzzi, sans en savoir plus, on pense à une overdose ; Lorsqu’on apprend le décès d’un survivant d’un attentat dans une chambre d’hôtel, sans en savoir plus, on suppose que la mort n’est pas venue toute seule.
Dans 2 mois et quelques jours, cela fera 10 ans que les frères Kouachi et Amedy Coulibaly ont semé la mort et la terreur au nom de l’islamisme dans Paris. Depuis, il y en a eu des morts, des massacres, des blessés, des esprits brisés parce que des salopards se sentent obligés de tuer pour faire jouir leur Allah et leur Mahomet à la con.
Du 7 au 11 janvier prochain, les projecteurs se tourneront à nouveau vers les cibles des attentats de janvier 2015 : la liberté d’expression via les victimes de Charlie Hebdo, et l’antisémitisme via les victimes de l’Hyper Cacher.
Les victimes témoigneront de nouveau. Nous raviverons, pour l’occasion, la mémoire tout en faisant le bilan des trahisons, et de la médiocrité de celles et ceux qui furent « Charlie » l’espace d’une photo.
Nous recommanderons, une nouvelle fois, la lecture de la « Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes » de Charb, tout en sachant que nous l’avions déjà conseillée depuis sa parution posthume, puis trop régulièrement pour ne pas comprendre qu’un escroc n’est jamais naïf, qu’il en est conscient et qu’il jubile de sa nuisance… et que nous ne pouvons qu’espérer toucher celles et ceux qui se font escroquer.
En avance sur le calendrier mémoriel, le décès de Simon Fieschi nous renvoie à l’horreur des attentats de janvier 2015. L’horreur des blessures, des souffrances, de cette douleur quotidienne d’avoir été une victime du terrorisme. Les moments de peur, le désir de combattre, d’être debout, de faire un doigt d’honneur, de réfléchir, de penser, d’essayer de rire, de survivre entre l’euphorie d’être vivant et la tentation de tout laisser tomber.
En apprenant la mort de monsieur Simon Fieschi, on ne put qu’être empreint d’un vrai sentiment de profonde tristesse. Une sensation de vie gâchée par la connerie fanatique, par la laideur des ignares, et la lâcheté de ceux qui, insidieusement, attisent la haine en plaçant une cible médiatique sur les rares défenseurs de la liberté.
Que le courage de Simon, nous donne la force d’attendre le jour utopique de la mort du dernier putain d’islamiste, pour que nous puissions vivre en paix, et nous reposer un peu.
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