Panique en Macronie. Du moins à en croire les innombrables interventions médiatiques du président de la République : lors du JT de 13 heures de TF1 et France 2 le 22 mars, son allocution le 17 avril, son entretien dans Le Parisien le 23 avril – sans compter ses déplacements en France, où le chef de l’État ne s’est pas privé de déclarations plus ou moins sulfureuses.
Après une réforme des retraites menée comme on dirige le Titanic vers l’iceberg, voici l’exécutif en proie au doute quant aux futurs projets de loi qu’il souhaiterait faire passer. Le « PL » sur l’immigration, notamment, victime collatérale de la séquence, verra-t-il finalement le jour ? Certainement pas sous la forme annoncée par Darmanin et Dussopt en décembre. La réforme des institutions, futur texte fourre-tout dont on peine à distinguer les lignes directrices ? Sans doute qu’elle mourra sur un coin de table, comme les précédentes tentatives d’Emmanuel Macron en la matière. Élisabeth Borne à Matignon ?
Elle conserve « toute [la] confiance » du chef de l’État, tant celui-ci peine à trouver des candidats au poste. Dissoudre l’Assemblée nationale, sans majorité franche pour le gouvernement ? Ce serait risquer une arrivée massive de députés Nupes et Rassemblement national, au détriment de la coalition présidentielle Ensemble !. Ajoutez à cela des députés Renaissance de plus en plus excédés par leur état-major – qu’il s’agisse d’Aurore Bergé, chef de file au Bourbon, de Stéphane Séjourné, patron du parti, ou bien de Macron lui-même – et des alliés Horizons et MoDem contestataires de l’hégémonie macroniste.
Oui, l’équation est insoluble pour l’exécutif. Et, devant lui, quatre longues années à occuper. Comment, donc, éviter de faire de ce second quinquennat une réédition du dernier mandat de Jacques Chirac (2002-2007), méchamment surnommé « roi fainéant » tant sa fin de règne semblait crépusculaire ? Nulle réponse de la part du chef de l’État. Dans Le Parisien, tout juste ce dernier évoquait la possibilité d’un référendum. Une éventualité qui n’engage à rien. Et pendant ce temps, laisser se consumer le pays.
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