Depuis sa création en 1948, Israël n’a jamais manqué d’ennemis. Des ennemis qui avaient tous un point commun : l’antisémitisme. Certes, certains ont voulu jouer sur les mots en nommant « antisionisme » leur haine des Juifs mais cela ne trompait que ceux qui avaient envie d’être trompés. Or, à force de se focaliser sur les pays voisins d’Israël qui parlaient de « rayer » ce pays de la carte, et sur les militants internationaux qui se servaient des Palestiniens pour vomir les Juifs, les Israéliens ont sous-estimé un ennemi de taille : son extrême droite et ses satellites.
L’extrême droite israélienne depuis l’assassinat de Yitzhak Rabin par Yigal Amir, le 4 novembre 1995, n’a cessé de progresser jusqu’à son arrivée au pouvoir, le 29 décembre dernier, au sein du sixième gouvernement formé par Benyamin Netanyahou mêlant ultra-orthodoxes et ultra-nationalistes sous l’autorité du Likoud, le parti ultra-conservateur. Les ultras, les clubs de foot peuvent en témoigner, c’est un préfixe qui veut généralement dire « très con ».
D’ailleurs, à l’image du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, le gouvernement de Netanyahou multiplie les provocations envers les Palestiniens, les citoyens Arabes d’Israël, les Juifs non orthodoxes et les homosexuels, jusqu’à qualifier « d’anarchiste » tous leurs opposants. Depuis plusieurs semaines, des manifestations embrasent le pays, au point que le président israélien, Isaac Herzog, a appelé le gouvernement à arrêter « immédiatement » le travail législatif sur le projet de réforme judiciaire qui divise le pays. Cette réforme permettrait à Netanyahou d’avoir tous les juges à ses bottes en brisant l’équilibre des pouvoirs entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire.
Après les guerres contre les dictatures voisines, la menace d’une guerre civile, pour empêcher Israël d’en devenir une, se ferait craindre.
Netanyahou, qui fut un farouche opposant de Yitzhak Rabin, est un furoncle dont les Israéliens n’arrivent pas à se débarrasser depuis plus de 20 ans. Ce ripou notoire n’a qu’une seule idéologie : échapper à la justice. Pour cela, il est prêt à tout, et surtout à n’importe quoi, peu importe si le coût est de priver Israël de son plus grand trésor : la démocratie.
Petite lueur d’espoir : l’amitié que semble entretenir tous les régimes anti-démocratiques entre eux. Quand les ennemis d’Israël comprendront qu’hormis la manière de prier, il n’y a plus de différence philosophique entre eux et l’Etat Hébreux, vous allez voir qu’ils vont finir copains comme cochons.
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