Elles ne sont que trois petites sections, deux Bretonnes et une Normande, mais leur précédent pourrait marquer durablement l’histoire de leur parti. Les jeunes LR rejettent la réforme des retraites, tout comme une grande partie des Français. Au détail près qu’ils devraient être les ardents défenseurs d’une politique soucieuse de finances saines. Pas le discours que l’on entend pourtant.
Dans leurs communiqués respectifs, ceux-ci font valoir, au contraire, la trahison de leur maison-mère des valeurs gaullistes. Souverainisme, dirigisme, social(isme ?) sont les maîtres-mots de leur complainte. Avec, en sus, la conviction que la seule ligne qui vaille est celle prônée, en son temps, par Charles Pasqua et Philippe Séguin. Un retour de flamme du traité de Maastricht et du référendum de 2005, ce dernier ayant été bafoué dans les grandes largueurs par un certain… Nicolas Sarkozy. Autrement celui qui fut, en son temps, leur président et guide.
Plus surprenant encore : le RPR tant vanté dans leur sphère militante existerait dorénavant… chez le Rassemblement national. Le parti de Jean-Marie Le Pen, fondés par des anciens de l’OAS, dont l’image est aujourd’hui adoucie par des élus venus de la droite souverainiste de Nicolas Dupont-Aignan, les Jean-Philippe Tanguy, Thomas Ménagé et Alexandre Loubet. Les visages de l’institutionnalisation du RN, doublés par les interventions d’une Marine Le Pen se réclamant officiellement du bon Charles de Gaulle.
Bien que présente, cette ligne n’est pas non plus unanime. Une autre subsiste mais se trouve, elle aussi, orpheline de quelque représentant chez les LR actuels. Celle pro-Macron, dont on imagine bien qu’Horizons se fera le meilleur passage entre la majorité présidentielle et la droite. D’autant plus dans le scénario actuel : le chef de l’État en pouvant, constitutionnellement, se présenter à un second mandat, il est fort à parier que Renaissance disparaîtra. Laissant la voie libre à la nouvelle droite d’Édouard Philippe. Tel le PS en 2017, voici LR bouffé de toutes parts.
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