Cher journal,
On se pense aguerri, on se dit qu’avec le temps le chant des sirènes va nous laisser plus insensible qu’auparavant, et puis, va savoir pourquoi, dans un excès de mièvrerie ou de sentimentalisme, on s’inscrit à la Primaire Populaire pour désigner la bonne bouille qui pourrait représenter la gauche aux présidentielles.
Fort heureusement pour les joyeux indécis, le choix est vaste: 3 illustres inconnus qui exhibent leur nombril à tous les passants, puis Anne Hidalgo et Christiane Taubira. Précisons que les initiateurs de ces primaires populaires, qui se dérouleront le 27 et 30 janvier, espèrent la candidature officielle de Yannick Jadot et celle de Jean-Luc Mélenchon pour que la dynamique se dynamise pleinement.
Non loin de cette course de l’avant commencement de la campagne présidentielle, se joue, encore et encore, la complainte des 500 signatures. Toujours la même rengaine consistant à chouiner sur ce «couperet» comme le nomme Mélenchon. C’est vrai que lorsqu’on y pense bien, à tête reposée, au calme, on regrette que la limite ne soit pas fixée à 1000 parrainages! Car il faut le rappeler, les grands électeurs sont des élus: les maires, les députés, les sénateurs, les conseillers départementaux, régionaux et territoriaux etc. en tout plus de 42 000 personnes qui, hormis les sénateurs, sont directement élus par le peuple!
Le peuple vote localement puis, avec la noble responsabilité de devoir représenter leurs administrés: ces «grands électeurs» valident, en signant, la présence d’une personne qui pourrait gouverner la France. Ce n’est quand même pas rien de gouverner la France; c’est même le minimum syndical qu’un prétendant ait 500 élus qui le parrainent. L’élection c’est pour diriger un pays, ce n’est pas un concours local de lancer de bouse de vache pour briller socialement au bar du coin. Si une personne, désirant représenter tous les Français, n’est pas capable de rassembler une partie de sa «famille» politique, ça veut dire que son égo d’être providentiel annihile naturellement ses prétentions.
Ainsi nos élus, qu’ils soient de gauche, du centre, de droite, des périphéries ou sans étiquette ont la responsabilité de faire en sorte que les présidentielles ne ressemblent pas à une foire. Car une trentaine de prétendants sur la ligne de départ n’a aucun sens. En démocratie, on ne cherche pas un messie mais une personne à élire. Ça devrait être le ba.-ba de la course à l’Elysée que ce représentant ait déjà pris la peine de représenter, au minimum, une idée.
D’ailleurs, plutôt que d’obtenir 500 parrainages, il faudrait que les 10 candidatures ayant obtenu le plus de signatures puissent se présenter. Cela pousserait les courants politiques à s’unir, à trouver des dénominateurs communs au lieu de jouer à celui qui pisse le plus loin.
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