Il y en a eu 25 avant elle, c’est la COP26 aujourd’hui, et sans divulguer la finalité du bilan des conclusions à venir: nous irons tranquillement jusqu’à la COP50 en «nous» lamentant, à chaque fois, que c’est maintenant ou jamais.
Du tout Hollywood jusqu’au quidam vivant à Ennui-sur-Blasé, personne n’est favorable à la pollution, à la destruction de la nature, à la disparition des ours polaires ou aux trous dans la couche d’ozone. Pourtant, paradoxe à part, si l’écologie réussit à mettre tout le monde d’accord en théorie, elle ne semble aboutir à rien de tangible en pratique.
Tous les gouvernements pleurnichent sur le changement climatique mais aucun consensus ne se fait sur les solutions à mettre en œuvre. Pour couronner le constat, les partis politiques qui font de l’écologie la pierre angulaire de leurs propositions ne font pas recette. Alors, si l’écologie nous intéresse tous mais pas au point d’agir concrètement, c’est qu’il doit bien y avoir une petite anguille (bio) sous roche?
La raison en est (peut-être) que l’écologie n’est pas un sujet aussi impérieux qu’il n’y paraît. Sinon, en France, les Verts auraient-ils vu en un animateur de TF1, Nicolas Hulot, le messie de l’écologie? Aurait-on nommé Ségolène Royale ministre de l’Environnement puis ambassadrice des pôles arctique et antarctique? Sandrine Rousseau serait-elle arrivée en finale de la primaire écolo? Non, bien sûr que non.
En voyant ces pauvres écolos ou écolos compatibles recycler leurs étrons, faire la chasse au gaspillage, tout en se lavant les dents dans l’eau des chiottes en croyant ainsi sauver les pandas, la posidonie, les arbres et les petits oiseaux, ça vous brise le cœur! C’en est presque méchant de ne pas jouer franc-jeu avec eux en ne leur expliquant pas que notre planète existait avant l’homme, et que ça ne la perturbera pas trop de vivre sans. Toutes les COP qui défilent ne pensent pas à la Nature mais à l’espèce humaine. Elle et seulement elle.
Le réchauffement climatique c’est comme la mort, ça nous concerne sans trop nous concerner. On y pense, on vit avec, et c’est le fatalisme qui l’emporte. Lorsqu’on parle des problèmes liés au climat, ce n’est que pour permettre, et envisager, la survie de l’espèce humaine. Chirac, en popularisant la formule «la maison brûle», visait juste car le véritable enjeu est de savoir si dans 200 ans ou dans 2000 ans, la Terre sera toujours une jolie baraque pour l’humanité.
Si vous voulez réellement sauver les coquelicots, l’orang-outan et le poisson-lune, il ne faut pas boycotter Amazon, le nucléaire et la douche quotidienne, non! Il faut juste militer farouchement, jusque dans les pays «pauvres», pour la vasectomie et la ligature des trompes généralisées. Car l’homme ne cohabitera qu’avec les espèces qui réussiront à survivre à son expansion. C’est triste, c’est injuste mais c’est comme ça. C’est le panda roux ou nous. La Terre, elle, elle s’en fiche. Elle n’a pas plus de considération pour le moustique tigre que pour Leonardo DiCaprio. Desproges disait que les Droits de l’homme s’effaçaient devant ceux de l’asticot; ajoutons qu’hormis le tardigrade aucun être vivant n’enterrera Gaïa.
Cessons de vouloir défendre Dame Nature mais assumons, simplement, de vouloir préserver l’humanité. C’est peut-être moins altruiste mais ça aurait le mérite de faire en sorte que la prochaine COP ne fasse pas un flop.
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