Cette année quelques interdictions liées aux J.O.. C’est logique les J.O. c’est, avant tout, les contraintes. C’est pour ça que je prendrai la liberté de laisser ma place à un spectateur étranger contre l’opportunité de dépenser une fortune dans notre capitale sans équivalent.
Mais il y a des petites interdictions qui n’ont rien à voir avec les J.O qui amusent un temps avant d’agacer puis mettre en colère. Envie de commencer par l’interdiction des boulistes à Montmartre présents depuis 50 ans et qui donnent la vie populaire au quartier. Ils doivent partir . Une mobilisation se met en place pour résister à une capitalisation de ce coin de Paris. En attendant 500 € d’amende par jour pour le club bouliste. On a en mémoire ce qui s’est passé pour conserver l’image de Paris, les bouquinistes ont gagné contre des décideurs qui voulaient les expulser pendant J.O. Le Paris éternel a finalement vaincu les élucubrations d’incompétents.
La période nous parle de la semaine maigre et donc interdiction de la semaine grasse, c’est la même chose pour d’autres mais en plein jour. C’est fou comme les divinités se trouvent autorisées d’interdire. De toute façon, sans interdiction, pas de religion, ça fait partie de la base du pourquoi et du comment. Ce qui compte c’est que les fidèles ne remettent pas en cause les interdictions puisque les interdictions, c’est le bonheur et la liberté.
L’interdiction du cannabis en France fait écho à l’autorisation en Allemagne. Une bonne chose pour le tourisme et la découverte par nos fumeurs français du pays des teutons où on ne sert pas que de la bière.
Autre interdiction qui fait plaisir: publicité interdite depuis le 2 avril des médicaments à base d’Ibuprofène 400 mg. C’est dommage pour les espaces publicitaires, ils avaient des interlocuteurs fiables financièrement. Il n’y aura plus de publicités dans les journaux, à la télévision ou sur les sites Internet. Une interdiction difficile à supporter. On boira des tisanes « Douce nuit » pour compenser l’absence.
Et puis des interdictions qui parlent d’humour, avec les interdictions édictées par la Commission Européenne à destination de Byte Charca (propriétaire de Tik Tok), les Gafam américains , Google, Amazon, Apple, Facebook, Microsoft. Attention interdiction de faire n’importe quoi comme c’était le cas depuis des années. Tout ce beau monde tremble. On les comprend. C’est humain après une bonne rigolade.
On pourrait continuer la liste d’interdictions histoire d’évoquer le bonheur et la liberté.
Mais comme on dit souvent: discrètement pourquoi ne pas cracher dans la soupe et d’ailleurs ça rappelle la phrase du célèbre philosophe Qi Shi Tsu: « Cracher dans la soupe n’est critiquable que si c’est dans l’assiette du voisin ».
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En attendant une nouvelle parution qui ne saurait tarder, le dernier livre « Les bonnes raisons de ne pas avoir tort » est toujours disponible, Editions du Net
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