Les vacances estivales approchent et tout s’annonce bien dans les zones touristiques. Les réservations des hébergements marchent superbement tout comme les transports. Et voilà, on oublie l’inflation. La hausse des prix n’est plus un problème. On a pu le constater avec tous les ponts du mois de mai. Il y a des priorités et on trouve des remèdes là où on ne les attendait pas. Dans les objectifs du stratège de l’économie Bruno Lemaire, l’amélioration du pouvoir d’achat concerne tous les domaines de la vie des Français mais il n’était pas envisageable que les vacances deviennent le moteur de la consommation, une valeur refuge en quelque sorte.
Alors bien sûr les vacances ne touchent que 60% des Français puisqu’il y a toujours 40% des gens qui ne veulent pas partir. Pour quelles raisons? Certainement pas pour des questions d’argent puisque l’inflation baisse à vue d’œil 5,1% et les produits alimentaires 14,3% ce mois-ci, autrement dit une quasi stabilité qui redonne confiance; conclusion d’expert: 40% de gens qui sont casaniers tout simplement. Vacances, on oublie tout… On oublie l’écologie. On prend l’avion sans se poser de questions. C’est normal avec les vacances, c’est le moment de la pause, la pause de la réflexion, la pause des restrictions. On ne va pas commencer à penser à la sécheresse alors qu’il fait beau et que c’est l’heure de l’apéro. Et puis c’est bien aussi de quitter l’hexagone pour trois semaines, aller voir la misère qui ronge des pays plus ou moins lointains; et ça, c’est rassurant. Rassurant d’avoir choisi le bon pays pour naître. Les vacances ça sert aussi à ça, un bon bol d’air
d’exotisme, s’en remplir avant de retourner au quotidien routinier. Mais les vacances, c’est aussi le sentiment de liberté et celui de libération, libération des contraintes. Alors, même si cela semble marginal, la contrainte de vivre avec des animaux envahissants fait que l’abandon d’un chien ou autre se fait sans trop de scrupules. Les vacances imposent des choix et tous les ans ce cas de figure déplorable se reproduit.
Les vacances, c’est également celle de la bonne conscience qui faisait qu’au cours de l’année laborieuse on évitait de faire appel aux esclavagistes Uber et Déliberoo pour être livré d’un bout de viande prémâchée entre deux éponges. Les vacances, lâchons-nous, les bonnes résolutions, ce sera pour la rentrée. Et les vacances, c’est le soleil bien sûr, et d’ailleurs, sur les plages, les adeptes entassés témoignent de leur vénération et ce soleil salvateur, à part du cancer de la peau, guérit de tout. Un message aux gros qui vont se faire rôtir sur le sable, la graisse font dans la poêle mais le soleil ne la fait pas fondre même en restant longtemps.
Alors en résumé, les vacances, c’est avant tout un état d’esprit loin de la foule et des clichés des influenceurs, pour tous ceux qui n’ont pas la chance de se sentir en vacances toute l’année.
Alors un peu d’originalité pour affronter cette période estivale avec quelques livres que j’ai commis « Les bonnes raisons de ne pas avoir tort » et « L’Expert et Qi Shi Tsu », Editions du Net et le roman noir « La mort en partage » Editions de Borée.
Bel été à tous !
Ce dimanche 2 février, nous avons appris le décès de notre chroniqueur et ami Thierry Rocher. Thierry a longtemps travaillé dans une grande maison d’édition avant de fonder la sienne, les Editions...
Chers lecteurs, chers curieux, cher journal, Je vous annonce qu’après 19 ans d’existence, le site – j’aime dire « journal » – du Coq des Bruyères cessera de paraître le 24 juin 2025. En...
Il y a 10 ans, le 7 janvier, la rédaction de Charlie Hebdo était massacrée par deux islamistes. Le 8 janvier, un autre islamiste assassinait une policière avant de commettre, le lendemain, une...