Anthony, j’ai une question pour vous ; est-ce que vous faites des progrès en politique ? Taaaaaaaata, je sais que oui. Puisque vous êtes le rédac-chef de ce journal, et que vous en lisez scrupuleusement mes brèves d’actu, et c’est la preuve que le bon dieu ne fait pas que des conneries, puisque le jeudi est la veille du vendredi, qui précède lui-même le week-end … Pfff, qu’est ce que je raconte!
Heureusement que je ne suis pas payé pour dire ces conneries, ça serait de l’arnaque. Contrairement à Tristan Lopin qui, lui, est payé pour en dire d’encore beaucoup plus nulles sur France-inter.
Bref, Anthony, vous avez suivi les dernières péripéties de l’assemblée nationale, j’imagine ? Tataaaaaaa, je vous aide un peu.
Et tiens, puisqu’on parle du bon dieu, enfin, pas «on», surtout moi, j’aimerais lui poser une question, en lien avec notre thème du jour; Oh mon dieu!!!! … … non, pas comme ça, ça, c’est mon amie qui s’adressait ainsi à moi hier soir alors que je lui présentais pour la 12è fois mon membre qu’avec respect toute l’Espagne admire, oh, mon dieu, toi qui as fait deux cornes au taureau, pourquoi, pourquoi n’as-tu fait qu’un seul trou du cul au torero ? Ce à quoi dieu m’a répondu, car oui, dieu me répond, très souvent même: «triple buse, devant le trou du cul du torero, il y a un autre trou du cul, qui est le torero lui-même! Car en vérité, je te le dis, un trou du cul peut en cacher un autre, comme quoi tu peux apprécier cette mise en abyme à sa juste valeur, là, c’est pas dieu, c’est moi qui rajoute!»
Ce con de dieu avait omis de se rappeler qu’il y avait eu une torera, Marie Sara, et que donc son histoire de double trou de balle tombait à l’eau. Ce qui, comme nous l’a fort bien expliqué Archimède, donna lieu à une noyade instantanée de la donzelle. Up. Bien fait.
Bref, pour revenir à l’assemblée nationale, il paraîtrait qu’Adrien Quatennens aurait planté quelques banderilles dans le cuir de sa nana avant de lui planter l’estocade … Non, je me trompe? Ah, merde. Je reprends au début.
Mon cher Anthony, apprenez pour votre gouverne, que les taureaux meurent avec dignité, après une vie libre et heureuse, et avoir gaiement gambadé dans la luzerne pendant toute leur vie, copulé comme des chacals en troussant les vaches les plus sexy de la création, et meuglé comme des bêtes dans les rizières de Camargue. contrairement à un bête animal d’élevage, qui sera bêtement étourdi comme un abruti après une vie de con. En n’ayant même pas la joie d’entendre crier «olé» par cinquante mille bœufs, qui, ne pouvant plus baiser depuis quelques décennies, viendront compenser dans l’arène en réussissant enfin à avoir une demi-molle, accompagnés de leur grosse vache emperlousée qui mouillotera son Dim à la vue des banderilles déchirant les chairs de l’animal. Qui, contrairement à eux, est noble.
«Mais non, enfin, les taureaux ne souffrent pas, enfin! Et puis, tout cela, ce n’est pas possible, c’est de la tradition, c’est de l’art, tu peux pas comprendre, putain de bordel à cul, c’est beaucoup trop métaphysique pour toi.
Et puis, (et ça, je l’ai entendu dire dimanche dernier par l’inénarrable Olivier Marleix dans l’excellente émission de Thomas Snegaroff, tous les dimanches à midi, sur France-inter, eh oui, tout arrive : «En réalité, celui qui risque sa vie pendant la corrida, c’est le torero». Textuellement.
C’est vrai, on cher Olivier Marleix, vous aussi, vous avez remarqué que c’était toujours le toro qui venait saluer le public à la fin de la pièce?
Bouffon.
Mais, en fait, je remercie ces crétins pour m’avoir donné une idée; dorénavant, j’irai acheter mon steak directement du producteur au consommateur. Et, au moment où le fatidique coup de merlin s’abattra sur la tête du malheureux bœuf qui me donne sa si bonne viande, je hurlerai: «Ollllllé».
Moi aussi, je veux être un artiste!
PS: Merci à Font et Val, à qui j’ai piqué deux vannes dans cette chronique.
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